JO Paris 2024 : 101 questions essentielles (et leurs réponses) pour devenir incollable (2024)

La France a déjà accueilli deux fois les JO d’été au XXe siècle, à Paris. La première en 1900 dans le cadre de l’exposition universelle, la deuxième en 1924. Cela fera donc exactement cent ans que la France n’avait pas été hôte du plus grand événement sportif.

Avant de recueillir la majorité des suffrages pour 2024, Paris avait candidaté sans succès pour l'édition de 2008, où Pékin l’avait emporté et pour celle de 2012, pour laquelle Londres l'avait emporté en finale. La capitale française avait également échoué pour les Jeux de 1992, comme Lyon pour ceux de 1968 ou Lille pour ceux de 2004.

Paris a été officiellement désignée ville organisatrice des JO 2024 le mercredi 13 septembre 2017 à Lima, la capitale du Pérou. Le choix final s’est joué entre la capitale française et Los Angeles, qui recevra finalement les Jeux en 2028. Des villes comme Rome ou Budapest ont également fait acte de candidature.

Oui. De nombreux sites utilisés en 1924 existent encore de nos jours. On peut citer le stade de Colombes (Hauts-de-Seine), la piscine des Tourelles (aujourd’hui renommée Georges-Vallerey, Paris XXe), le fronton de pelote basque Chiquito de Cambo (Paris XVIe), le Vélodrome du bois de Vincennes (Paris XIIe), le bassin d’Argenteuil (Val-d'Oise) ou… le club de tir de Tinqueux (Marne).

Au-delà d’une édition « hors normes » en 1900 (102 médailles), la France a signé sa plus belle performance olympique estivale aux JO de Pékin en 2008. Lors de cette compétition, les athlètes tricolores ont remporté 43 médailles (7 en or, 16 en argent et 20 en bronze).

En termes de médailles d’or, ce sont les Jeux de Paris en 1900 qui ont été les plus prolifiques avec 27 titres. Après-guerre, c’est à Londres, en 2012, que les Français ont le plus brillé tout en haut des podiums (11 sacres).

Dans un passé très lointain, la France a obtenu la première place du classem*nt des nations en… 1900, forte de 102 médailles dont 27 en or. Puis la deuxième en 1924 et la troisième en 1948. Depuis l’après-guerre, les Bleus n’ont pu faire mieux que septièmes à quatre reprises.

Le record de podiums appartient aux escrimeurs Philippe Cattiau et Roger Ducret, dans les années 1920-1930, avec huit médailles chacun. Parmi les athlètes encore en activité, c’est le judoka Teddy Riner qui est le plus médaillé, avec cinq « breloques » dont trois en or.

La nageuse Béatrice Hess a remporté 26 médailles (vingt en or, cinq en argent, une en bronze) entre 1984 et 2000.

Le record appartient à Jeannie Longo, qui a disputé sept fois les épreuves olympiques de cyclisme entre 1984 et 2008. Pour quatre médailles (une en or, deux en argent, une en bronze).

Les Jeux olympiques de Paris 2024 ont lieu du 26 juillet au 11 août 2024. Mais plusieurs sports lancent leur compétition avant la cérémonie d’ouverture : le tournoi de football masculin commence le mercredi 24 à 15h par exemple, suivi du rugby à sept masculin. Le handball féminin, le football féminin et le tir à l’arc entrent en scène dès le 25 juillet. L’ensemble du programme jour par jour est à retrouver sur notre site.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont lieu du 28 août au 8 septembre 2024. Hormis les épreuves de tir qui se déroulent à Châteauroux, les compétitions se déroulent en Île-de-France.

Parmi les 329 épreuves, certaines dureront du début à la fin des Jeux olympiques. C'est le cas par exemple des tournois de handball et de basketball. Comptez à l'inverse une seule journée pour les épreuves de trampoline.

Vous pouvez découvrir le programme complet des Jeux olympiques de Paris 2024 pour l'ensemble des épreuves olympiques, jour par jour et heure par heure en cliquant sur ce lien. Voici une sélection des principales échéances de la compétition, des plus prestigieuses à celles où les Français ont le plus de chance de briller :

Parmi les 549 épreuves paralympiques, certaines dureront du début à la fin des Jeux paralympiques. C'est le cas par exemple du tournoi de basket fauteuil. Voici une sélection non exhaustive, jour par jour, des épreuves à suivre pendant les Jeux paralympiques :

Pour la première fois dans l'histoire des Jeux olympiques, le breaking fera partie des disciplines à Paris 2024. Par ailleurs, trois autres disciplines additionnelles, déjà présentes aux Jeux de Tokyo en 2021, sont intégrées au programme des Jeux olympiques de Paris 2024 : l'escalade, le surf, le skateboard.

329 épreuves sont organisées au cours des Jeux olympiques et 549 épreuves sont organisées lors des Jeux paralympiques.

Environ 10 500 athlètes participeront aux Jeux de Paris, selon les derniers chiffres communiqués par le Comité international olympique. Pour la première fois de l'histoire, les Jeux olympiques seront paritaires. Il y aura donc 5250 athlètes féminines et 5250 athlètes masculins.

Environ 4400 athlètes s’aligneront lors des Jeux paralympiques de Paris. 278 guides, chargés d’accompagner les sportifs malvoyants, sont aussi prévus.

La « Team USA » , l'équipe de basket américaine, devrait enflammer Bercy avec entre autres Stephen Curry, LeBron James, Kevin Durant... Autre star de la délégation américaine : la nageuse Katie Ledecky, dix fois médaillée aux Jeux.

329 épreuves sont prévues au programme des Jeux olympiques. Il y aura donc... 329 podiums, pour des épreuves individuelles ou collectives. Mais le nombre de médailles attribuées au cours des Jeux olympiques est supérieur à ce chiffre puisque les 54 catégories des différents sports de combat (judo, boxe, lutte, taekwondo) offrent quatre médailles et non trois, avec une double médaille de bronze.

1041 médailles seront donc en jeu à Paris, un total qui pourrait encore augmenter en cas d'égalité à la troisième place. À Tokyo, cela était notamment arrivé en gymnastique, au sol, où deux concurrentes avaient obtenu le même score et étaient montées toutes les deux sur la troisième marche du podium. En cas d’égalité à la première place, aucune médaille supplémentaire n’est distribuée puisque les deux concurrents obtiennent l’or et que l’argent n’est pas décerné. Même scénario avec une suppression de la médaille de bronze si deux athlètes se classent deuxièmes.

Les Jeux olympiques d’été 2028 auront lieu à Los Angeles (États-Unis). Ceux de 2032 ont déjà été attribués à Brisbane (Australie).

Le Mexique et l’Inde se sont déjà déclarés officiellement candidats pour 2036. L’Egypte, l’Indonésie, la Pologne ou Berlin (cent ans après les JO de 1936 en Allemagne) sont également intéressées.

Du site antique d’Olympie, en Grèce. Elle sera ensuite promenée à travers tout le pays avant de rejoindre le stade panathénaïque d’Athènes le 26 avril. Elle arrivera en France à Marseille (Bouches-du-Rhône) le 8 mai à bord du Belem, l’un des plus anciens trois-mâts européens.

La flamme touchera terre à Marseille avant un périple qui impliquera 10 000 porteurs jusqu’au 26 juillet, jour de la cérémonie d’ouverture. Le relais de la flamme transitera via des sites emblématiques comme le Mont Saint-Michel, les grottes de Lascaux ou les vignobles du bordelais. Un passage outre-mer, avec des étapes en Guadeloupe, Martinique et Guyane est également au programme.

La flamme olympique rejoindra Paris les 14 et 15 juillet à l’occasion de la Fête nationale, avant un tour de l'Ile-de-France du 19 au 26 juillet.

10 000 personnes, âgées de plus de 16 ans, se relaieront pour porter la flamme des JO en France. Des célébrités comme l’astronaute Thomas Pesquet, la Miss France 2013 Marine Lorphelin ou encore l’humoriste Jamel Debbouze font partie des heureux élus. Des anonymes aussi, choisis par le comité d’organisation des JO ou par les sponsors de l’événement.

L’identité de l’ultime porteur de la flamme olympique, chargé d’allumer la vasque des Jeux, qui devrait être installée au cœur du Jardin des Tuileries, est un secret très bien gardé jusqu’à ce moment d’histoire des Jeux. Cela n’empêche pas les pronostics. Un sondage réalisé par OpinionWay pour Le Parisien-Aujourd’hui en France en juillet 2023 révélait que 25 % des Français souhaitaient que ce rôle honorifique soit tenu par Teddy Riner. La judokate Clarisse Agbégnénou et l’ancienne sprinteuse Marie-José Pérec se sont portées candidates.

Oui. Une équipe de gardiens de la flamme est chargée de s’assurer qu’elle reste toujours allumée. Pour se faire, elle passe même la nuit à veiller dessus, après l’avoir récupérée des mains du dernier relayeur de la journée. Des lanternes de secours sont également à portée en cas d’extinction de la torche.

La cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris aura lieu en soirée, le 26 juillet 2024. Elle ne se déroulera pas, comme le veut la tradition, dans un stade, mais sur la Seine, en plein cœur de la capitale. 91 bateaux chargés d’athlètes défileront sur la Seine depuis le pont d'Austerlitz jusqu'au pont d'Iéna. Le spectacle durera 3h30, de 19h30 à 23h.

Une cérémonie hors de la Seine reste possible en cas de risque sécuritaire trop élevé. Lundi 15 avril, le président de la République Emmanuel Macron a évoqué pour la première fois un plan B et même un plan C - avec deux possibles lieux de repli de la cérémonie d’ouverture : une cérémonie « limitée au Trocadéro, où on n’utiliserait pas toute la Seine, voire une cérémonie qui serait rapatrié dans le Stade de France ». Ce dernier scénario reste très improbable.

104 000 spectateurs pourront prendre place sur la partie basse des quais de la Seine moyennant un billet payant. Une partie de ces billets a été mise en vente en mai 2023 et d’autres sésames sont également proposés au grand public depuis le 30 novembre. Pour l’heure, il ne reste plus que des places à 2700 euros l’unité pour la billetterie grand public.

222 000 personnes pourront également assister gratuitement à la cérémonie, sur la partie supérieure des quais du fleuve. Ces spectateurs seront invités par des « tiers de confiance », comme l’Etat, le Cojo, ou les collectivités locales qui accueillent les JO, comme la Ville de Paris, ou le département de la Seine-Saint-Denis.

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques se tiendra le 28 août 2024. Là aussi, le comité d’organisation a choisi de la faire en ville et non dans un stade puisque les athlètes défileront sur la partie basse des Champs-Elysées, avant de rejoindre la place de la Concorde.

La cérémonie de clôture des JO 2024 aura lieu le dimanche 11 août 2024 au Stade de France à Saint-Denis. Elle débutera à 20h pour s’achever vers 23h avec une passation symbolique de relais avec Los Angeles, qui accueillera les Jeux olympiques d’été 2028.

Elle se déroulera le dimanche 8 septembre, au Stade de France, à Saint-Denis, et débutera elle aussi à 20 heures.

Le prix des billets pour les Jeux paralympiques varient de 15 à 70 euros (des billets à 100 euros couplés avec une restauration sont disponibles). 80 % des tickets sont fixés à un tarif de 50 euros ou moins.

Il sera possible d'assister gratuitement à certaines épreuves comme par exemple le triathlon, la natation en eau libre (longue distance), le cyclisme (contre-la-montre et course en ligne) ainsi que le marathon. Les places situées à l'arrivée de ces épreuves sont payantes mais encourager les athlètes sur le reste du parcours sera gratuit.

À Marseille, une tribune payante sera installée près de la zone de départ des épreuves de voile, mais il sera possible de suivre gratuitement les bâteaux depuis la corniche. Il y aura également des accès gratuits lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, sur les quais hauts de la Seine.

10 millions de billets ont été mis en vente pour les Jeux olympiques et 3,4 millions de billets ont été mis en vente pour les Jeux paralympiques.

Des billets sont encore disponibles pour certaines épreuves des Jeux olympiques, dont le football, le basketball ou encore le water-polo. Ils sont exclusivement en vente sur le site officiel de la billetterie de Paris 2024. Il sera ensuite possible d'en acheter via la plateforme de revente mise en place au printemps prochain.

Des billets sont encore disponibles pour les Jeux paralympiques. Ils sont exclusivement en vente sur le site officiel de la billetterie de Paris 2024.

Chacun des billets est nominatif mais peut être attribué à un tiers par l'acheteur. Il sera possible d'indiquer l’identité de la personne concernée et son numéro de téléphone depuis l'application dédiée. Cet invité se verra ensuite proposer de télécharger son billet sur son smartphone.

« Si, pour des raisons personnelles, on est finalement plus intéressés et plus disponibles, on pourra essayer de revendre ses billets au prix auquel on les a achetés », a indiqué Tony Estanguet face à nos lecteurs lundi 15 avril. En précisant que la revente ne sera possible que sur l’application dédiée, « Paris 2024 Tickets », disponible à compter du 15 mai. Le patron du Cojo n’a pas précisé si une même place pourra être remise en vente autant de fois que voulu.

Une plateforme de revente officielle des billets va être mise en place par l’organisation au printemps 2024. Toute revente effectuée en dehors de la plateforme officielle est interdite et constitue par conséquent un délit. Le prix de vente sera le même que le prix d'achat.

Tanguy Estanguet a justifié dans nos colonnes, le choix d’une « billetterie 100 % digitale » qui exclut, de fait, les personnes ne détenant pas de smartphone. « L’idée, c’est de faire quelque chose de très simple mais si vraiment on n’a pas de téléphone, on trouvera une possibilité, à l’entrée des sites, pour que les gens qui arrivent avec une confirmation ou un papier imprimé puissent rentrer », promet le patron du Cojo, selon lequel ces cas particuliers seront traités « à la marge et à l’exception ».

La liste définitive des athlètes français engagés aux JO sera transmise au CIO par le comité national olympique et sportif français le 8 juillet. Ils devraient être autour de 550. En décembre 2023, 28 Français ont acquis leur billet pour les JO, et 15 équipes sont qualifiées dans huit sports collectifs. Ils étaient 378 à Tokyo en 2021 - un total qui sera dépassé grâce à la qualification automatique dans des sports collectifs.

Là aussi, leur nombre total est encore inconnu. Neuf athlètes et trois nageurs ont déjà été sélectionnés en octobre. Les équipes de goalball (hommes et femmes), de cécifoot masculine (il n’y a pas de tournoi féminin) et de rugby fauteuil (mixte) seront également présentes.

En 2017, Laura Flessel, alors ministre des Sports, affichait un objectif de 80 médailles à Paris en 2024, soit près du double du record de la délégation, atteint à Pékin (2008) avec 43 médailles. L’ambition affichée depuis par Emmanuel Macron est de faire partie du Top 5 des nations, tant chez les athlètes olympiques que paralympiques.

Double médaillée d'or à Tokyo, la judokate Clarisse Agbégnénou sera à suivre dans la catégorie des moins de 63 kilos. Chez les hommes, les yeux seront rivés sur Teddy Riner. En escrime, les épéistes, emmenés par Romain Cannone, auront une belle carte à jouer, tout comme Sara Balzer, numéro 1 mondiale au sabre. On pense également aux handballeurs et handballeuses tricolores, au nageur Léon Marchand, à la vététiste Pauline Ferrand-Prévot ou au décathlonien Kevin Mayer.

Des athlètes plus jeunes seront aussi à suivre : Sasha Zhoya sur le 110 m haies (sous réserve de qualification), les frères Félix et Alexis Lebrun, stars montantes du tennis de table, les gymnastes Marine Boyer et Mélanie de Jesus dos Santos, la céiste Marjorie Delassus, 4e à Tokyo ou encore Mathilde Gros, championne du monde de cyclisme sur piste sur l'épreuve de la vitesse. Les volleyeurs, sacrés au Japon, tout comme les basketteurs et basketteuses, respectivement en argent et en bronze en 2021, auront à cœur de faire au moins aussi bien à Paris.

Le cyclisme sur piste sera à suivre, notamment avec Alexandre Lloveras, triple médaillé à Tokyo aux côtés de son guide Corentin Ermenault, Alexandre Léauté doré puis argenté en 2021 ou encore Marie Patouillet chez les femmes, bronzée sur la poursuite au Japon.

Ugo Didier, double médaillé lors des derniers Jeux en para-natation, ou encore Mandy François-Elie et Dimitri Pavade en para-athlétisme, auront à cœur de briller à Paris. Enfin, à Vaires-sur-Marne, il faudra aussi compter sur la kayakiste Nélia Barbosa et le céiste Rémy Boullé.

La majorité d'entre eux logeront au Village des athlètes. Les Français seront situés dans le secteur des Belvédères, dans la partie sud du village de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).

Les basketteurs poseront leurs valises à l'Insep quand les rameurs, céistes, kayakistes et cyclistes seront dans des hôtels de l’organisation situés à proximité de leur zone de compétition, à Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne) et Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines). Idem pour ceux qui participeront aux épreuves de voile à Marseille ou pour les surfeurs à Tahiti.

Il sera implanté à La Villette, dans le XIXe arrondissem*nt de Paris. Il sera ouvert de 10h à 23h à l’extérieur, et jusqu’à 2h du matin à l’intérieur. L’entrée sera payante pendant les Jeux olympiques - avec un prix compris entre 2 et 5 euros pour le grand public - et gratuite pendant les paralympiques. Le Club France pourra accueillir jusqu’à 25 000 personnes.

Le Coq Sportif sera l’équipementier de tous les athlètes français pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris. La marque française fournira les tenues d’entraînement et de compétition mais aussi celles prévues pour la représentation, portées sur les podiums notamment.

Pour le cas particulier des cérémonies d’ouverture, c’est Berluti (propriété du groupe LVMH comme Le Parisien) qui habillera la délégation tricolore avec des costumes sur-mesure et des «baskets chics».

Le Marathon pour Tous se déroulera sur le même parcours que celui emprunté par les athlètes professionnels. Le départ sera donné au niveau de l’Hôtel de Ville de Paris et l’arrivée est prévue sur l’esplanade des Invalides.

Neuf communes d’Île-de-France sont traversées : Paris, Boulogne-Billancourt, Sèvres, Ville d’Avray, Versailles, Viroflay, Chaville, Meudon et Issy-les-Moulineaux.

Le Marathon pour Tous se déroulera le 10 août 2024, de nuit. Le départ est prévu à 21 heures à l’Hôtel de Ville de Paris.

Le Comité d'organisation des Jeux, qui offrait la possibilité de gagner des dossards via le « Club Paris 2024 » et l'application « Marathon pour tous », a achevé sa distribution à la fin de l'année 2023.
En 2024, seule l'équipe de l'opérateur Orange, partenaire officiel de la compétition, dispose encore de dossards à distribuer. Elle organise régulièrement des jeux concours pour offrir des dossards à ses abonnés, notamment sur son compte Instagram (@teamorangerunning) ou dans les magasins Orange.

Les dossards sont tous à gagner, aucun n’est payant.

La Défense Arena, le parc aquatique de Vaires-sur-Marnes, l’Arena Paris Nord, le Stade de France ou encore le château de Versailles accueilleront aussi des épreuves paralympiques.

Le tournoi de football se déroule dans plusieurs stades du pays : le Parc des Princes à Paris, le Vélodrome à Marseille, le Groupama Stadium à Lyon, le Matmut Atlantique à Bordeaux, le stade de La Beaujoire à Nantes, le stade Geoffroy-Guichard à Saint-Etienne et l’Allianz Riviera à Nice.

Lille accueillera les phases de poule du basket puis les phases finales du handball. Les épreuves de voile auront lieu à la Marina de Marseille, celles de tir à Châteauroux. Les épreuves de surf se font à Teahupo’o, à Tahiti, dont la vague est « l’une des plus  sélectives au monde », selon les organisateurs.

Lors d’une conférence de presse mi-décembre, Nicolas Ferrand, le directeur général de la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo) a indiqué que la quasi-totalité des chantiers seront achevés au 31 décembre 2023. Parmi ces chantiers figurent le Village des athlètes et le Centre aquatique (Seine-Saint-Denis), l’Arena Porte de la Chapelle (Paris). Un seul équipement majeur devrait alors manquer à l’appel : le Grand Palais à Paris (VIIIe), dont la nef accueillera les épreuves d’escrime et de taekwondo. Les travaux ont pris quelques semaines de retard, mais le site sera bien livré à temps, au printemps.

C’est un dossier à rebondissem*nts. Le site de Teahupo’o à Tahiti a été choisi pour accueillir ces épreuves. Un lieu connu pour abriter « l’une des plus belles vagues du monde ». Mais depuis plusieurs mois, c’est la tour d’arbitrage, plantée au milieu de l’eau, qui fait polémique. Une tour en bois, installée puis démontée chaque été lors du passage du circuit professionnel à Teahupoo, existe déjà. Mais elle a été jugée trop obsolète et pas aux normes pour les Jeux olympiques, le comité organisateur a donc décidé de la remplacer par une « tour en aluminium ».

Plusieurs associations de défense de l’environnement ont très vite dénoncé un projet qui risquait d’abîmer les coraux du récif. Le 1er décembre, un test a été entrepris sur ce site mythique mais la barge, qui doit être utilisée pour acheminer la nouvelle tour des juges, a endommagé ces coraux, ce qui a provoqué la colère de ces associations et la suspension des travaux. Une enquête a même été ouverte et confiée à l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique.

Lors d’une réunion organisée dans la foulée, un nouveau projet, moins ambitieux mais plus respectueux de l’environnement, a été présenté. Il a été adopté, même s’il ne fait pas l’unanimité. La tour allégée ne devrait peser que 9,75 tonnes et mesurer 150 m2, contre les 15 tonnes pour 200 m2 de la tour initialement imaginée. Selon un calendrier prévisionnel, la réalisation des fondations en mer, qui vient de commencer, devrait s’étendre jusqu’au 23 février.

En parallèle, des installations techniques en mer vont avoir lieu. Il sera ensuite temps de monter la structure en aluminium et de poser le réseau sous-marin avant d’installer toute la technique sur la tour lorsque celle-ci sera définitivement installée. Le 13 mai, les tests pourront débuter. Ils dureront jusqu’au 7 juin prochain.

Le comité d’organisation de Paris 2024 estime à 150 000 le nombre d’emplois créés pour les Jeux. Certains secteurs sont particulièrement prisés pour la compétition à l’instar du tourisme, qui selon les prévisions devrait mobiliser environ 60 000 postes.

Le comité d’organisation des Jeux de Paris 2024 recrute du personnel pour remplir ses différentes missions. Des dizaines de postes et de stages sont à pourvoir dans les domaines du business, du marketing, de la communication, de l’ingénierie, de l’environnement ou encore dans les fonctions support. Elles sont à retrouver sur le site officiel.

De nombreuses autres entreprises dont des prestataires de l’événement proposent également des emplois, notamment pour des missions d’accueil.

Le délai de candidature des emplois pour les Jeux olympiques varie en fonction des annonces.

Le portail de candidature pour faire partie de l’équipe de volontaires des Jeux de Paris 2024 est clos. Les candidatures ont été étudiées à l’automne 2023. 45 000 personnes assureront ce rôle durant les Jeux olympiques et paralympiques.

Le rôle de volontaire pour les Jeux n’offre pas nécessairement à la personne concernée la possibilité d’assister aux épreuves. Les missions varient, de l’accueil de spectateurs depuis les gares et aéroports à leur placement dans les tribunes, en passant par le transport des acteurs des Jeux, la gestion des accréditations ou encore l’assistance aux athlètes ou au personnel médical.

Si vous êtes locataire et souhaitez sous-louer votre logement, vous devez dans tous les cas disposer d’une autorisation écrite de votre propriétaire, et cela reste valable pendant la période des Jeux. Vous devez également l’informer du loyer envisagé et n’avez pas le droit de le louer à un prix supérieur à celui que vous payez.

Si vous êtes propriétaire de votre logement et souhaitez le louer, certaines grandes agglomérations exigent une déclaration. C’est le cas de la mairie de Paris. La déclaration vous permet d’obtenir un numéro d’enregistrement que vous devez ensuite indiquer dans votre annonce. Certaines villes fixent ainsi une limite annuelle du nombre de nuitées dédiées à la location. A Paris, elle s’élève à 120 nuits par année civile (du 1er janvier au 31 décembre).

Paris 2024 recommande aux visiteurs « d’anticiper autant que possible la réservation » des logements. Des biens sont disponibles à la location pour la période des Jeux olympiques et paralympiques sur les plateformes Airbnb ou Abritel. Les prix varient en fonction de la surface et de la capacité du logement, mais certains dépassent déjà les 2000 euros la nuitée.

Des hôtels sont disponibles à la réservation avec, là-aussi, des prix en hausse par rapport aux tarifs habituels. Selon le dernier relevé aléatoire effectué par Le Parisien, les tarifs entre l’été dernier et août prochain sont multipliés en moyenne par plus de quatre et varient fortement en fonction de la localisation et le standing de l’établissem*nt. Comptez par exemple 1055 euros pour une chambre double dans un hôtel du XVe arrondissem*nt.

La plateforme « On Location », partenaire du CIO, propose des offres packagées (billet et/ou événement + logement) haut de gamme (hôtellerie à partir de trois étoiles) à partir de 910 euros la nuitée.

Pour ceux qui visaient le camping de Paris, situé dans le XVIe arrondissem*nt, la liste d’attente pour les 300 emplacements et les 100 hébergements est d'ores et déjà complète.

Enfin, pour loger les personnes accréditées - coachs, officiels, journalistes… - à proximité des sites de compétition, Paris 2024 a réservé 42 000 chambres d'hôtel dans la capitale.

Les prix moyens, en très nette hausse sur la période spécifique des Jeux, varient d’un arrondissem*nt à l’autre. Comptez ainsi 1960 euros pour une nuit dans le Ier arrondissem*nt, 1038 euros dans le Ve, 2246 euros dans le VIIIe, 848 euros dans le XIVe ou encore 588 euros dans le XXe arrondissem*nt.

Afin de pouvoir loger du personnel mobilisé autour et à l’intérieur des sites de compétition, des résidences étudiantes Crous vont être réquisitionnées. Au total, 3200 logements étudiants seront concernés et serviront à loger « les pompiers, soignants, forces de l’ordre et la sécurité civile », a expliqué la ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, le 26 octobre dernier.

« On estime à 2 200 les étudiants qui auront besoin d’être relogés. Évidemment, aucun ne se retrouvera sans logement », a poursuivi la ministre. Sylvie Retailleau a assuré que les étudiants concernés seront relogés sans surcoût pendant les deux mois d’été. Ils recevront en contrepartie deux places pour assister aux épreuves des Jeux olympiques.

15,9 millions de visiteurs sont attendus, selon les estimations hautes, pendant la période olympique par l’office de tourisme de Paris.

Quelques stations de métro et plusieurs arrêts de tramway, dont les noms n’ont pas encore été dévoilés, seront fermés pendant l’intégralité de la compétition. Pendant la cérémonie d’ouverture, les stations de métro situées le long de la Seine, où les spectateurs prendront place, seront également fermées.

Des voies seront réservées aux véhicules accrédités du 1er juillet au 15 septembre en région parisienne - 185 kilomètres au total, dont une « voie olympique » sur le périphérique extérieur comme intérieur, de la porte de Sèvres à la porte de Bercy en passant par le nord. Cette voie pourrait être pérennisée au-delà des Jeux afin de faciliter la circulation des véhicules dédiés au covoiturage.

Par ailleurs, la circulation motorisée sera interdite autour des sites olympiques pendant les JO, ainsi que dans un large secteur de la capitale le jour de la cérémonie d’ouverture. Certains sites, comme la place de la Concorde, seront partiellement fermés dès le mois de mars.

Autour des sites olympiques, la préfecture de police de Paris a décidé de mettre en place une zone de restriction de circulation motorisée : les déplacements de transit - c’est-à-dire qui ne comportent pas de point de départ ou d’arrivée dans cette zone - y sont interdits. Néanmoins, il sera possible de passer avec sa voiture sur la base d’une justification orale.

Une autre zone, plus restreinte, d’interdiction de circulation cette fois, restera accessible aux piétons et aux vélos. Il sera également possible d’y entrer en voiture ou à moto, à condition d’être muni(e) d’une dérogation. Celle-ci sera accordée aux personnes qui disposent d’un parking dans le périmètre, de visiteurs à une personne vulnérable ou aux véhicules d’urgence par exemple. La plateforme pour demander une dérogation sera ouverte au plus tôt en mars 2024.

Oui, mais elles seront peu nombreuses. Outre les sites olympiques en eux-mêmes, aux abords desquels seuls les personnes accréditées et les détenteurs de billets pourront accéder, la circulation piétonne sera interdite le long de la Seine sur le tracé de la cérémonie d’ouverture « quelques jours » avant le 26 juillet.

Une grille tarifaire spéciale sera mise en place du 20 juillet au 8 septembre. Le prix du ticket va passer à 4 euros. Un passe Paris 2024 à 16 euros par jour ou 70 euros par semaine sera aussi proposé.

À noter que le prix des abonnements au passe Navigo mensuel et annuel ne sera pas modifié pendant les Jeux olympiques.

Les transports ne circuleront pas plus tôt ou plus tard en région parisienne. Cependant, l’offre de transports sera accrue de 15 % par rapport à un été normal pour faire face à l’afflux de voyageurs. Par ailleurs, l’inauguration de l’extension de la ligne 14 à Saint-Denis au nord et à Orly au sud a été confirmée pour le mois de juin 2024.

La compétition nécessite un dispositif sécuritaire exceptionnel : 10 000 militaires seront déployés sur la seule région Île-de-France. Ces derniers seront parés à affronter tous les scénarios de crise, comme « les chutes d’avion, attaques de drones, mouvements de perturbation devant les emprises militaires, une canicule ou fuite d’agents chimiques », liste le général Christophe Abad, gouverneur militaire de Paris.

Sur terre, la force Sentinelle et ses patrouilles quotidiennes constitueront la colonne vertébrale du dispositif de sécurité. Dans les airs, des avions radar Awacs et des drones de surveillance survoleront la région pour guetter les menaces.

Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, a annoncé que « 30 000 policiers et gendarmes» seront en moyenne mobilisés chaque jour sur l’ensemble des sites olympiques pendant plus d’un mois à l’été 2024. En Île-de-France, entre 12 000 et 45 000 membres des forces de l’ordre seront mis à contribution en fonction des jours. « 700 patrouilles » devraient notamment être présentes dans les transports en commun franciliens.

C’est le « défi le plus important » en termes de sécurité, a souligné Gérald Darmanin lors de son audition au Sénat en octobre 2022. Pour la première fois dans l’histoire des JO, elle se tiendra en dehors d’un stade, le long de la Seine, sur un parcours de 6 kilomètres. « Ce jour-là, 35 000 forces de l’ordre seront déployées à Paris, avait annoncé le ministre de l’Intérieur. Cela représente 40 policiers et gendarmes par 100 m. Paris n’en aura jamais vu autant ! »

Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a annoncé les contours de ce dispositif fin novembre. Quatre périmètres différents seront déployés. « Le premier, à proximité immédiate du site, est le périmètre organisateur où ne rentrent que les personnes accréditées (athlètes, staff, organisation, journalistes, prestataires de services, etc.) ou munies d’un billet, a détaillé le préfet de police dans une interview au Parisien. Se trouve ensuite le périmètre de protection ou Silt (issu de la Loi sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme). Pour y entrer, tout le monde est fouillé. Ce périmètre n’englobe en général pas de riverains, sauf pour la cérémonie d’ouverture et de manière limitée pour quelques sites. »

Les deux autres périmètres prévoient des restrictions de circulation pour les véhicules motorisés deux et quatre roues. « Au plus près du site, le rouge : le principe est l’interdiction de circulation, sauf dérogation, en raison du flux piétonnier important et des risques d’attaque à la voiture-bélier ou de perturbations, a précisé Laurent Nuñez. Une liste de catégories de personnes habilitées à entrer a été établie et va faire l’objet d’une consultation jusqu’à fin janvier. »

Un périmètre un peu plus large - le bleu - prévoit des restrictions pour la circulation motorisée. « L’idée est ici d’éviter les circulations de transit », a indiqué le préfet. Seuls ceux qui vivent, travaillent, veulent se rendre se rendre dans un commerce ou un restaurant de cette zone… pourront y pénétrer en voiture ou deux roues motorisés.

Non. Ils pourront circuler librement dans ces périmètres.

Elles seront activées sur le temps des compétitions, 2h30 avant le début des épreuves et jusqu’à une heure après. « Il y aura juste le cas particulier du village olympique à Saint-Denis, a prévenu le préfet de police de Paris. Et les restrictions autour de Paris Centre, par exemple, pourraient être effectives de 6h30 à minuit. »

Cettedérogation« concerne par exemple les riverains qui ont des parkings, ceux qui visitent des personnes vulnérables, les véhicules d’urgence et de secours, de dépannage », a détaillé Laurent Nuñez, le préfet de police de Paris. Mais aussi, les convois des athlètes, délégations, journalistes et organisateurs de l’événement. « Les taxis et lesVTC devraient y être autorisés s’ils y déposent quelqu’un et seulement s’ils ont un justificatif, a complété le préfet. Car pour nous, il s’agit d’une zone de sécurité très importante. Il y aura beaucoup de piétons. Il n’est pas question d’y avoir des voitures qui n’ont rien à y faire. »

Il faudra montrer patte blanche. Le 26 juillet, le périmètre antiterroriste englobera la Seine, les quais, mais aussi tous les immeubles riverains. Toute personne qui entrera dans ce périmètre fera l’objet de fouilles, de palpations et devra présenter un justificatif (domicile, réservation d’hôtel ou de restaurant, etc.). Ce périmètre sera activé plusieurs jours avant la cérémonie d’ouverture.

Plusieurs associations de défense des libertés et les élus de gauche y voient les prémices d’une société de la « surveillance généralisée », avec « toutes les dérives que ça peut engendrer ». Elisa Martin, députée insoumise de l’Isère, dénonce une remise en cause « de notre liberté d’aller et venir ». Mais également des dispositifs pas efficaces : « Ces systèmes ne permettent pas de prévenir des situations de danger, prévient-elle. Quand les caméras détectent des mouvements de foule, c’est déjà trop tard. » Pour elle, il s’agit avant tout « d’enjeux de marché et non de protéger les JO ».

Guillaume Vuilletet, député Renaissance du Val-d’Oise et rapporteur de cette loi, défend, lui, « une régulation et un encadrement » de ces nouvelles technologies. Les partisans de ces dispositifs parlent « d’outils d’aide à la décision », qui restent « très encadrés ».

Pendant la compétition, la législation habituelle sera appliquée dans les airs, à savoir l’arrêté interministériel de janvier 1948 qui interdit le survol de Paris à l’exception des avions de ligne et les avions militaires, à condition que leur altitude soit supérieure à 2000 m.

Une exception sera en revanche appliquée lors de la cérémonie d’ouverture, le 26 juillet prochain. Entre 19 heures et minuit, les aéroports de Roissy, Orly, du Bourget et de Beauvais seront fermés. Aucun avion ne pourra survoler la capitale dans un diamètre de 150 km pendant ce créneau. Les passagers qui auraient déjà acheté des billets sur des vols impactés seront prévenus par les compagnies aériennes et indemnisés.

Le budget global du Comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 est pour l’heure de 4,397 milliards d'euros, financé dans sa quasi-totalité par des recettes privées, c’est-à-dire le CIO, les recettes de la billetterie ou encore les entreprises partenaires.

À ce montant s'ajoute le budget de la Solideo, la société de livraison des ouvrages olympiques, qui s'élève à 3,821 milliards d'euros, dont plus d'1,8 milliard est financé par des financeurs et investisseurs privés. L'Etat y participe à hauteur de 1,152 milliard d'euros, la Ville de Paris à hauteur de 169,7 millions, la Région à hauteur de 168,4 millions d'euros et les collectivités locales pour 220,6 millions d'euros.

Lors de chacune des quatre dernières éditions, les Jeux olympiques d'été ont coûté plus cher que prévu. Ceux de Paris ne devraient pas échapper à la règle. Preuve en est, le budget du Comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo) n’a cessé d’être réévalué.

Lors de la candidature, il avait été estimé à 3,3 milliards d’euros, soit près d’un milliard de moins que le budget actuel. Cette hausse est en partie dûe à l’inflation et à des dépenses en hausse, notamment liées à la sécurité. Cependant, le Cojo se vante d’un budget « stable » par rapport « aux milliards d’euros investis ».

Pour l’instant, le budget des Jeux de Paris s’annonce inférieur à ceux des précédentes olympiades. Il y a trois ans, les investissem*nts pour Tokyo avaient finalement atteint 12,1 milliards d’euros. Dans des chiffres comparables, Londres, en 2012, a plafonné autour de 11,7 milliards d’euros. Les éditions de Rio et de Pékin avaient eux fait exploser leur enveloppe finale avec respectivement 33 et 32 milliards d’euros dépensés.

Il y a plus d’une cinquantaine de partenaires privés pour ces Jeux de Paris. Présents à presque toutes les olympiades peu importe la ville-hôte, Coca-Cola, Toyota, Samsung ou encore Allianz font partie des partenaires « mondiaux ».

À l’échelle nationale, on retrouve des partenaires dits « premium » comme LVMH (propriétaire du Parisien - Aujourd’hui en France), Orange, Carrefour ou Accor. En dessous de l’échelle, moins contributeurs et donc moins exposés, il y a les partenaires « officiels » (Danone ou Decathlon par exemple). Enfin, Fnac Darty, Optic 2000 ou même Tourtel Twist participent également en tant que « supporteurs officiels ».

Les retombées économiques sont très compliquées à estimer. Le Centre de Droit et d’Economie du Sport prévoit plusieurs scénarios possibles. Dans le meilleur des cas, l’impact économique des Jeux s'élèverait à 10,7 milliards d’euros pour la France et dans le pire des cas à 5,3 milliards d’euros. De son côté, la Banque de France a déjà prévenu qu’il n’y aurait pas d’effet « waouh » d’un point de vue macroéconomique mais plutôt des belles retombées pour certains secteurs dans des territoires ciblés.